À toi qui me lis, j’aimerais te rendre hommage.
Et te dire que je te comprends.
J’ai connu cette douleur. Je l’ai senti dans ma chair, dans mon âme. J’ai connu ces douleurs, lancinante, brulante, crispante, électrique, invalidante, paralysante. J’ai connu la douleur qui isole, celle qui donne la sensation d’être incompris(e).
J’ai connu la douleur du coeur, la douleur de l’esprit. J’ai connu la douleur qui perd, la douleur qui te donne l’impression de s’accrocher pour l’éternité.
J’ai connu le mal de l’âme. Je ne le comprenais pas, jusqu’à ce que je lise ce mal à l’envers. Et là j’ai saisi, j’ai saisi que le mal était simplement la négation de l’âme. L’âme à l’envers, retournée, essorée, malmenée, négligée.
Alors à toi qui connais cette souffrance. Non elle ne dure pas, oui il y a des solutions, oui quelqu’un, quelque part dans le monde, te comprend.
Oui tu vas t’en sortir, et non tu n’es pas faible. Tu as cette force d’apprendre, de ressentir, et de transmettre. Tu as choisi cette vie pour t’enrichir.
Tu es là pour montrer au monde que la peine et la souffrance n’empêchent pas d’aimer, de vivre pleinement. Et que c’est cela, qui t’a aidé à acquérir cette sagesse incroyable.
Toi qui as dû t’adapter, parfois même feindre d’aller bien, pour ne pas gêner l’autre. Oui, toi qui malgré ta souffrance, n’a pas voulu gêner.
Ta grandeur d’âme est ton salut.
Ce n’est pas une punition, c’est un cadeau. Tu ne le vois pas encore, mais tu accomplis la plus grande mission qu’une âme puisse accepter.
Je te dis bravo et je t’aime.
Léa 🍀